Cerise galactique

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La vieille dame

La vieille dame

Marine était une jeune fille tout ce qu’il y a de plus charmant. Elle était serviable envers tous ceux qui avaient besoin d’elle. Depuis peu, elle aidait une de ses vieilles voisines qui ne pouvait se déplacer facilement. Elle lui faisait ses courses.
Un soir, le 31 octobre pour être plus précis, elle alla chez cette dame pour lui apporter ses courses. Voyant Marine transie de froid la vieille dame l’invita à boire une tasse de thé. Pour la première fois Marine entrait chez cette dame. D’habitude elle allait directement mettre les courses dans un cagibi attenant à la maison.
L’intérieur de la maison était assez triste. Les meubles, vieux et sombres, étaient couverts de poussière ; des chats étaient couchés un peu partout, Marine eut l’impression qu’ils la fixaient du regard. Une odeur âcre flottait dans chaque pièce, l’air était difficilement respirable.
La vieille dame convia Marine à s’asseoir sur un des rares fauteuils non occupé par un chat. La dame partit dans la cuisine faire chauffer de l’eau pour le thé. Marine en profita pour regarder tout autour d’elle. Sur les murs étaient disposés des tableaux sombres représentants des paysages orageux, des gens miséreux. Mais ce qui attira particulièrement l’attention de Marine, c’était toute une série de portraits de jeunes filles de son âge qui avaient l’air terrifiées ou alors d’une extrême tristesse. De tous ces portraits se dégageaient une incroyable douleur.
La vieille revint au salon en portant une théière bouillante. Marine se leva pour l’aider, elle saisit la théière et la posa sur la petite table. La dame la remercia et s’assit. Elle expliqua à Marine que le thé qu’elle avait préparé était à la cerise, que c’était sa défunte fille qui l’avait fait juste avant de mourir l’été dernier. Le thé coula rouge comme du sang. La vieille dame demanda à Marine de lui raconter ce qu’elle faisait de ses journées à part aider les vieilles personnes. Marine commença à raconter qu’elle faisait de la danse, qu’elle chantait mais elle n’eut pas le temps de finir, la vieille dame se leva et expliqua à Marine qu’elle aimait bien prendre en photo les jeunes filles qui venaient l’aider.

Elle attrapa un petit appareil posé sur la commode derrière elle et le déposa à côté de sa tasse. Elle incita Marine à boire son thé alors qu’elle lui parlait de ses petits-enfants qui ne s’occupaient jamais d’elle. Marine porta à ses lèvres la tasse bouillante tout en écoutant les histoires de la dame. Le thé lui glissa dans la gorge.

Elle se mit alors à crier et à recracher son thé. « Mais…mais c’est…du sang ! »
Elle devint alors livide lorsqu’elle vit le regard cruel de la vieille dame. Celle-ci se leva et saisissant l’appareil photo dit d’une petite voix terrifiante : « Enfin tu es à moi pour toujours ! » Elle prit en photo Marine qui s’écroula aussitôt. La vieille dame développa la photo et la mit avec les autres portraits. Elle lui avait volé son âme et l’avait enfermée dans le portrait. La vieille dame prit le corps, l’emmena dans une pièce fermée à côté de sa chambre et l’assit sur une chaise au milieu de tous les autres, elle dit alors d’une voix nasillarde : « à la prochaine » et disparut comme par enchantement.
Des centaines de jeunes filles disparurent ainsi chaque 31 octobre et ce pendant des centaines d’années.

La vieille dame

Marine était une jeune fille tout ce qu’il y a de plus charmant. Elle était serviable envers tous ceux qui avaient besoin d’elle. Depuis peu, elle aidait une de ses vieilles voisines qui ne pouvait se déplacer facilement. Elle lui faisait ses courses.
Un soir, le 31 octobre pour être plus précis, elle alla chez cette dame pour lui apporter ses courses. Voyant Marine transie de froid la vieille dame l’invita à boire une tasse de thé. Pour la première fois Marine entrait chez cette dame. D’habitude elle allait directement mettre les courses dans un cagibi attenant à la maison.
L’intérieur de la maison était assez triste. Les meubles, vieux et sombres, étaient couverts de poussière ; des chats étaient couchés un peu partout, Marine eut l’impression qu’ils la fixaient du regard. Une odeur âcre flottait dans chaque pièce, l’air était difficilement respirable.
La vieille dame convia Marine à s’asseoir sur un des rares fauteuils non occupé par un chat. La dame partit dans la cuisine faire chauffer de l’eau pour le thé. Marine en profita pour regarder tout autour d’elle. Sur les murs étaient disposés des tableaux sombres représentants des paysages orageux, des gens miséreux. Mais ce qui attira particulièrement l’attention de Marine, c’était toute une série de portraits de jeunes filles de son âge qui avaient l’air terrifiées ou alors d’une extrême tristesse. De tous ces portraits se dégageaient une incroyable douleur.
La vieille revint au salon en portant une théière bouillante. Marine se leva pour l’aider, elle saisit la théière et la posa sur la petite table. La dame la remercia et s’assit. Elle expliqua à Marine que le thé qu’elle avait préparé était à la cerise, que c’était sa défunte fille qui l’avait fait juste avant de mourir l’été dernier. Le thé coula rouge comme du sang. La vieille dame demanda à Marine de lui raconter ce qu’elle faisait de ses journées à part aider les vieilles personnes. Marine commença à raconter qu’elle faisait de la danse, qu’elle chantait mais elle n’eut pas le temps de finir, la vieille dame se leva et expliqua à Marine qu’elle aimait bien prendre en photo les jeunes filles qui venaient l’aider.

Elle attrapa un petit appareil posé sur la commode derrière elle et le déposa à côté de sa tasse. Elle incita Marine à boire son thé alors qu’elle lui parlait de ses petits-enfants qui ne s’occupaient jamais d’elle. Marine porta à ses lèvres la tasse bouillante tout en écoutant les histoires de la dame. Le thé lui glissa dans la gorge.

Elle se mit alors à crier et à recracher son thé. « Mais…mais c’est…du sang ! »
Elle devint alors livide lorsqu’elle vit le regard cruel de la vieille dame. Celle-ci se leva et saisissant l’appareil photo dit d’une petite voix terrifiante : « Enfin tu es à moi pour toujours ! » Elle prit en photo Marine qui s’écroula aussitôt. La vieille dame développa la photo et la mit avec les autres portraits. Elle lui avait volé son âme et l’avait enfermée dans le portrait. La vieille dame prit le corps, l’emmena dans une pièce fermée à côté de sa chambre et l’assit sur une chaise au milieu de tous les autres, elle dit alors d’une voix nasillarde : « à la prochaine » et disparut comme par enchantement.
Des centaines de jeunes filles disparurent ainsi chaque 31 octobre et ce pendant des centaines d’années.

 

Source : halloween.astuces.free.fr



14/07/2015
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