Cerise galactique

Cerise galactique

La Dame Blanche et ses variantes

La Dame Blanche est une légende basée sur plusieurs témoignages.

Souvent, on raconte qu'à plusieurs endroits précis une femme vêtue de blanc portant un châle qui cacherait son visage apparaîtrait. Il existe plusieurs versions des apparitions de la dame blanche. La plus connue étant celle de l'automobiliste. On dit que la dame blanche est une auto-stoppeuse. Si vous la prenez, elle vous prévient juste de faire attention juste avant un virage et disparaît mystérieusement après le virage. Par contre, si vous la laissez en plan, vous provoquez un accident fatal dans le virage. 
En France, la dame blanche apparaîtrait comme auto-stoppeuse dans la forêt de Compiègne car les rumeurs disent que le mari de la dame blanche serait mort dans un de ces virages. 

On raconte également qu'on l'aperçoit au niveau de l'abribus du C.H.U. de Caen car une jeune femme serait morte sur le trajet de la D17. La jeune femme resterait discrète et commencerait à s'apeurer à l'approche du virage. Enfin, elle crierait « Attention au virage ! » et disparaîtrait une fois celui-ci passé. 

Une autre version de la légende de la dame blanche serait un fantôme
qui errerait dans les châteaux.


En France, par exemple dans le château de Trécesson dans le Morbihan (voir plus bas), le fantôme de la dame blanche apparaîtrait de temps à autre. Il proviendrait d'une femme enterrée vivante dans les combles du château. 
Dans le château de Pouancé en Maine et Loire, des histoires sordides de dame blanche circulent également. Une première version serait que le fantôme de la dame blanche serait celui d'une femme morte à cause d'une crise de jalousie de son mari qu'il l'aurait d'abord attablée avec de beaux couverts en argent, puis il la fit attacher à cette même table et enfin il l'emmura vivante.


la dame blanche en voiture



Par contre, certains récits de dames blanches intègrent une variante telle que, au lieu de se volatiliser, l'auto-stoppeuse oublie un objet personnel sur la banquette (carte d'identité, vêtement, etc...), avec un indice quelconque permettant de la retrouver.
Le lendemain, le conducteur se rend chez la jeune femme et rencontre ses parents dont il apprend que l'objet lui appartient bien, mais qu'elle est décédée depuis un certain temps.
Fantôme de la dame blanche

D'autres témoins apportent des variantes qu'il est intéressant de considérer. Comme par exemple cet enseignant circulant, de nuit, en moto.

Il voit dans la lumière de son phare une silhouette blanche face à lui, et la percute. De fait, il ne la percute pas réellement mais traverse l'apparition.
En se retournant il s'aperçoit qu'il voit le paysage au travers d'elle et comprend qu'elle disparaît, mais le plus surprenant, si cela est possible, c'est que la femme semble le suivre comme si elle restait trés proche de la moto. Enfin, elle disparaît complètement. 

La Dame Blanche de Chapareillan dans l’Isère.

 

Ce premier témoignage vient d’un médecin. Personne qui à priori est plutôt réaliste avec les pieds bien sur terre. Ce témoignage date de 1977. Ce médecin rentre un soir chez lui, sous une pluie battante. 

Il voit au bord de la route, une jeune femme vêtue de blanc, il s’arrête et lui propose de la ramener chez elle. Elle accepte et après avoir indiqué son adresse elle ne dit plus un mot. Elle reste très silencieuse jusqu’au moment où ils passent sur le Pont-du-Furet. 

A cet instant, elle se montre agitée et effrayée. Arrivée à destination, le médecin lui prête son parapluie et attend qu’elle lui ramène. 

Ne la voyant pas revenir, il va sonner à la porte. Un couple lui ouvre, il raconte alors son histoire et décrit la jeune fille. Le couple, visiblement très ému, lui apprend alors qu’il s’agit de leur fille unique, mais que celle-ci est morte en moto au Pont-du-Furet, des années auparavant. 

 

 

La Dame Blanche de Palavas dans l’Héraut.

Ce témoignage date de 1981. Un soir, quatre amis rentrent chez eux à Montpellier. Ils sont à Palavas, quant au alentour de minuit, ils voient une femme vêtue de blanc au bord de la route. Ils s’arrêtent et lui proposent de l’amener à Montpellier. 
Elle accepte d’un hochement de tête et monte à l’arrière entre deux passagers. 

A peu près 1 Km plus loin, alors que jusque là elle était très silencieuse, elle se met à crier : « attention au virage! . Le conducteur ralentit et passe le virage sans encombre. 
C’est alors que ses passagers se mettent eux aussi à crier car la femme à brusquement disparue sans laisser de traces, alors que la voiture roulait fenêtres fermées et qu’elle était coincée entre les 2 passagers arrières. 

Les 4 amis, assez secoués, on le serait à moins, vont tout raconter à la police. Celle-ci est d’abord septique et croit plutôt à une plaisanterie de mauvais goût. Mais ensuite, les policiers furent convaincus de la bonne foi des témoins, car après plusieurs auditions, les 4 amis déclarèrent toujours la même chose et ne se sont jamais contredits.
Aujourd’hui, ils évitent de parler de cette histoire. 

 

 

Bloody Mary 

Bloody Mary, la légende urbaine de ce terrifiant fantôme

Bloody Mary ou Marie la sanglante est un fantôme qui hante aujourd’hui encore les plus grandes légendes urbaines. Selon cette légende, il se raconte qu’une femme ferait son apparition si son nom, « Marie la sanglante », a été prononcé trois fois de suite devant un miroir. À en écouter ces histoires, Bloody Mary aurait la plus part du temps une attitude neutre, mais serait toutefois quelques fois malveillante, toujours selon les versions de la légende et les intentions de la personne qui l’invoque. Les variantes de ce mythe urbain se retrouvent dans quasiment  tous les pays et d’autres légendes urbaines similaires, comme Hanako-san, le fantôme japonais qui hante les salles de bains.

Selon les croyances populaires, la personne ayant pour but  d’invoquer Bloody Mary, doit se trouver dans la noir complet, face à un miroir, et éclairé à la simple lueur d’une chandelle. Cette dernière doit regarder avec insistance le miroir et répéter trois fois: « Bloody Mary » ou « Marie la sanglante ». C’est alors qu’à la suite de cette répétition qu’une femme vêtue d’une robe blanche ensanglantée, apparait alors dans le miroir.

De notre temps, des dizaines de variantes de cette légende urbaine existent, dans certaines d’entre elles, le nom de Bloody Mary doit être prononcé treize fois. Les intentions de Bloody Mary quant à elles peuvent aussi fluctuer. À l’écoute de certaines de ces légendes, Bloody Mary apparait simplement afin de répondre aux questions qui lui sont posées, quant aux autres, elle a un pour simple but d’attraper et de tuer la personne responsable de son invocation. Afin  d’obtenir les réponses souhaitaient de Bloody Mary sans qu’elle disparaisse, il faut éviter de la fixer et seulement se concentrer sur son propre reflet dans le miroir.

Une croyance populaire autour de cette légende affirme que si une personne prononce les phrases « Marie, j’ai tué ton bébé » ou « Marie, j’ai ton bébé », ces dernières auraient pour effet de provoquer une attaque imminente de la part de Bloody Mary. Si la personne l’ayant provoqué ne réussit pas à s’enfuir en lieux sûr, elle risque de se faire tuer par l’entité malveillante.

Les origines de Bloody Mary

Afin de connaitre l’origine de Bloody Mary, il nous fait remonter dans l’histoire d’une vieille croyance, où l’on racontait qu’afin de voir le visage de son futur mari, une jeune fille devait accomplir un rituel. Le rituel exigeait de se trouver dans le noir le plus total, monter les escaliers un chandelier à la main, et se rendre face à un miroir. En se concentrant sur ce dernier, le visage de leur futur époux devait leur apparaitre. Il était malheureusement possible pour les jeunes filles de voir apparaître dans le miroir une tête de mort, ce qui annonçait un mauvais présage, celui de mourir avant leur mariage. Cette croyance fut popularisée grâce à une carte d’Halloween qui parut au début du 20e siècle.

Les différentes versions de ce rituel ont toutefois été nombreuses, tout comme l’interrogation des gens sur l’identité réelle de Bloody Mary. Selon les variantes, la légende moderne affirme que Marie la sanglante était une sorcière a qui ont enleva la vie en la faisant rôtir sur le buché, une femme victime d’une fausse couche et suicidée par la suite, ou bien une femme décédée en couche … Selon une toute autre légende, Bloody Mary ne serait en réalité qu’une simple jeune fille tombée dans un coma à la suite d’une grave maladie, mit tout en œuvre par son père afin de la sauver. Mais des rumeurs affirmaient que sa fille était une sorcière, et a donc pris la décision de l’enterrer vivante. Par la suite elle se réveilla et sonna la cloche qu’on avait accrochée à son poignet. Malheureusement, ses parents ne l’ont pas entendu, et au petit matin, son père se rendant sur la tombe afin d’y, a vu la cloche cassée et a tenté de la déterrer. Il était trop tard, Marie est morte asphyxiée et ses mains étaient couvertes de sang, car elle avait gratté la tombe afin d’en sortir et s’était arrachée les ongles. Dans certaines régions du monde, plus particulièrement au Québec, la Marie est question est la Sainte Vierge, qui est directement provoquée lorsqu’il est dit « Sainte Marie, vierge de sang ».

L’une des légendes la plus intéressante n’est nulle autre qu’on pense que Bloody Mary serait anglaise, et la véritable histoire du rituel aurait en réalité pour but d’appeler le fantôme de Marie Tudor, une ancienne reine d’Angleterre, plus connue sous le nom de Marie la sanglante. Les plaisanteries autour du bébé de Blood Mary feraient référence à la vie de cette cruelle reine, qui a été marquée par d’innombrables fausses couches ainsi que de grossesses nerveuses. Elle n’arriva malheureusement pas à mettre au monde un enfant et la pression sur elle était très grande.

Les histoires concernant ce fameux miroir, et leurs pouvoirs magiques servant de passage ou de moyen de communication vers l’au-delà sont nombreuses. Habituellement, lorsqu’un membre de la famille décédait, on dissimulait tous les miroirs présents dans la maison, afin que l’âme ne puisse pas voir son reflet et ainsi, puisse quitter la demeure familiale en toute quiétude.

Janet Langlois , un folkloriste américain écrivit un essai entourant cette légende urbaine aux environs de 1978. Il servira plus tard à écrire le scénario du film « CANDYMAN », qui relancera de nouveau la légende urbaine de Bloody Mary.

 

Auteur: David Magny
Source: La légende de Bloody Mary

 



16/07/2015
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